Encore sur le travail ou lettre ouverte au désespoir

Mon expérience dans la recherche d’emploi c’est un peu la traversée du désert.

Oui c’est le vide, le grand vide. Toujours ce même sable qui m’enlise et m’empêche d’avancer.

Il y a bien quelques mirages de temps en temps qui me donnent de l’espoir mais comme tous les mirages, e ne vois que des chimères.

Je suis une chercheuse d’emploi de longue durée. Après mes études en communication, je n’ai trouvé aucun emploi dans ma branche.

A mes débuts, je concentrais mes recherches dans ma régions, Languedoc Roussillon. Je sortais de l’université alors j’étais pleine d’entrain et d’enthousiasme. Mais je me suis vite rendu compte que ma jeunesse n’était pas un atout car ce que veulent les entreprises et bien c’est de l’expérience.

Et me voici tombé dans un premier sable mouvant : pas d’expérience pas d’emploi et pas d’emploi pas d’expérience.

J’ai fait quelques menus emplois sans rapport avec ma formation. J’ai eu des opportunité alors je les ai saisies. Premier mirage. Je me disais que j’allais me faire connaître sur le marché de l’emploi et me faire un réseau de relation. Et bien non, cela n’a pas fonctionné ainsi.

Entre temps, j’ai suivi divers « club » offert par l’agence pour l’emploi pour faire des CV, des lettres de motivation, de l’accompagnement à l’emploi….bref, ces dispositifs ont eu un effet bénéfique limité..

Je n’ai jamais rien obtenu de ces dispositifs. Deuxièmes mirage.

De rendez vous en rendez vous de conseillers en emploi, c’est moi qui devait avoir un problème et non le marché de l’emploi…il faut trouver une autre voie….Il fallait que j’oublie mes 5 années d’études dans la communication pour suivre je ne sais quel autre avenir.

Je fis alors un bilan de compétence mais comme je n’avais pas d’expérience à faire valoir pour déterminer sur mes acquis, je retombais sur les métiers de la communication.

J’ai alors opté pour une formation dîplomante, un master 2 ex DESS spécialisé dans le multimédia.

Me voici repartit sur les bancs de « l’école ». j’ai fait un stage qui m’a rapporté une bonne expérience. Je m’étais de nombreuses relations. On était très content de mon travail. J’ai obtenu un cdd pour finir la mission attenante à mon stage….mais ce fut un troisième mirage. Après mon cdd, j’ai repointé au chômage car j’avais travaillé pour l’administration et dans ce domaine, cela fonctionne par concours…

Je m’efforce de garder contact avec les personnes que j’ai rencontré pendant mon stage mais cela ne sert pas à grand chose.

Et revoici le gouffre, les sables mouvant me reprennent dans leurs filets. Je retombe également dans les rendez vous « conseillers à l’emploi » qui me mettent la pression, comme si j’en avais besoin, pour trouver rapidement un emploi.

Par contre je refuse de suivre des « club » c.v et lettre de motivation…merci bien, à quoi ça sert, j’en ai déjà fait trois fois !

Je tente les concours administratifs puisque c’est la seule manière d’entrer dans l’administration…Quels gros mirages que les concours.

J’en suis dégoûtée…beaucoup d’appeler pour peu d’élus. Cependant j’en ai réussit un mais sur liste complémentaire….il faut attendre que des postes soient créer pour décrocher un poste et accepter que ce poste se trouve n’importe où….

Je continue à postuler, à envoyer des candidatures spontanée mais j’ai élargit mon champs géographique vers Paris.

C’est bien vu de dire que l’on est mobil sur paris mais lorsqu’on est convoqué par téléphone du jour au lendemain pour un entretien d’embauche, ce n’est pas facile d’être aussi mobile que l’on voudrait.

Le désert gagne du terrain et même les mirages se font de plus en plus rare. Je suis « borderline », je tente de faire surface, de laisser ma tête au dessus des sables mouvant qui m’enlise vers une dépression imminente. Le climat économique n’est pas florissant. Je suis inquiète. Je passe mes journée sur les sites d’emploi. Je répond à un maximum d’offres mais le soleil noir de plomb me frappe à grand rayon de moindre espoir.

Cela me fait du bien de mettre en mot mes maux de chômeuse longue durée. Je ne veux plus endurer ces errances désertiques, il faut que cela change. J’espère que qu’en creusant encore, je trouverait une oasis de paix, de travail et d’argent pour couler des jours heureux au soleil du plein emploi.